samedi 31 octobre 2015

A BANDRELE,LA RECOLTE DU SEL

 Voici l'écomusée du sel à Bandrélé.Dans ce lieu,les femmes
 les « mama  shingo (« Shingo » signifie sel en mahorais) récoltent
le sel.L'une d'elle montre comment elles font.

  • le ramassage, directement sur le sol, du limon, chargé de sel après la marée ( confection des monticules de limon en grattant le sol)
  • la filtration qui consiste à mettre le limon dans des bassines trouées colmatées d’un sac de riz qui sert de filtre avec une couche de sable par-dessus .On arrose  avec de l’eau de mer pour obtenir un liquide fortement concentré en sel,
  • et, enfin, l’évaporation durant laquelle  le liquide chauffe dans de grands bacs rectangulaires, régulièrement remué. Un liquide qui va donc  s’évaporer peu à peu et ne va  laisser, dans le bac, qu’un sel très blanc.Ce sel est ensuite entreposé dans des cabanes.
terrain recouvert régulièrement par la mer
femmes qui grattent le sol


l'évaporation par chauffage
le filtrage

les lieux de stockage


Quelques précisions sur les habitudes alimentaires des Mahorais:

A Mayotte, traditionnellement, il n'y a pas d'heure fixe pour manger.
Et si, par hasard, une personne vient au moment où on mange chez nous, obligatoirement et par respect, on doit l'inviter à partager le repas. On dit : "Karibu ule" ("Assieds-toi et mange."). Si elle répond : "Marahaba tsi cura" ("Merci, je suis rassasié."), on doit se soumettre à sa volonté.
On a l'habitude de manger trois fois par jour.
Le matin, traditionnellement, on mange le reste du repas de la veille (keya en shimaoré, enkera en shibushi) et de la bouillie de riz et d'eau (pangu ou empangu ). On peut aussi manger du pain avec du thé (de l'eau bouillie avec de la cannelle - les feuilles et l'écorce en bâtons -, ou des feuilles de citronnelle) ou ne rien manger du tout.
Le midi,  le repas,  est souvent constitué de bata bata (bananes et/ou manioc et fruits à pain bouillis) avec de la viande et du piment. Mais on mange aussi du riz, des mabawas (ce sont des ailes de poulet), ou du kakamuku (poisson bouilli avec du tamarin, du safran et des oignons).
Les Mahorais aiment bien servir les plats avec du piment écrasé (putu ou pili pili), mélangé avec du sel chinois (du glutamate).

Pour le repas du soir, avant six heures, tout doit être préparé. Ce sont les jeunes filles qui font la cuisine. On mange souvent du riz et du mataba (brèdes de manioc cuites dans le lait de coco) avec des achards de mangue (tchari ya manga) , de papaye verte ou de tamarin.
On n'est pas obligé de se réunir pour le moment du repas. Quand il est prêt, ceux qui sont à la maison mangent et on garde une partie pour les autres, qui mangeront à leur retour. Dans de nombreuses familles, le mari mange tout seul et il est servi le premier. Quand on commence le repas, on dit : "Bismillah" ("Je mange grâce au nom de Dieu.")
On est assis par terre, sur une natte. On mange avec une cuillère ou avec les mains.
Après le repas, on boit un verre d'eau et on dit "Alhamdoulilahi" ("Je remercie Dieu de nous avoir donné cette nourriture").


1 commentaire:

  1. Un petit déjeuner avec les restes de la veille! Encore faut-il des restes...

    RépondreSupprimer

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.

instagram

Instagram

Translate