Malgré
tous les ronchons, la Fiac reste un moyen facile de se gaver d’art pendant
quatre jours. Cette année, le rez-de-chaussée est carrément patrimonial (à
l’exception, entre autres, de Marian Goodman ou de Chantal Crousel). Avalanche
de modernes (1910-1960) au sein de laquelle on révise ses classiques, c’est
aussi bien qu’un musée. Dans le domaine contemporain (1960 et après), les têtes
d’affiche se bousculent: Robert Longo (dont se vend entre autres un tableau
représentant une manif pour l’éducation et contre la finance), Bill Viola,
Anish Kapoor, Jean-Michel Basquiat, Ugo Rondinone, Luc Tuymans, Lee Ufan,
Jean-Marc Bustamante, Ryan Trecartin, Laurent Grasso, etc. On les repère
facilement, ils crèvent le décor. Evidemment, ce n’est peut-être pas –foule oblige–
le meilleur endroit pour en profiter.
Au premier étage se sont
logées les galeries les plus défricheuses, où l’on voit les œuvres les plus
intrigantes. C’est normal, plus on est vieux, plus on est riche, plus on
préfère investir dans la valeur sûre, moins on n’a de force pour grimper les
escaliers
Les photos du blog sont mieux que la FIAC elle-même.....
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